1727 - Faits et gestes maçonniques
• 1727. - Le registre des travaux de la loge londonienne At the Swan and Rummer (Le cygne et le gobelet) fait état de la « convocation d’une loge des maîtres le vendredi suivant, à six heures, pour l’examen d’affaires spéciales ».
• Il est pour la première fois fait mention dans un compte rendu de grande loge du port de « bijoux de la Maçonnerie », accrochés à un ruban de couleur blanche. Le bijou du maître de loge est une équerre, celui du premier surveillant un niveau ; au second surveillant est attribué une perpendiculaire.
• Selon le registre de la Loge d’Édimbourg, plusieurs citoyens dignes de confiance (credible citizens), envers qui des membres opératifs (operative members) avaient exprimé des objections, ont été initiés en cours d’année.
• 1728. - Un groupe de six maçons anglais, mené par le duc de Wharton, crée à Madrid la loge French’s Arms (Aux Armes Françaises) ; celle-ci sera reconnue régulière par la Grande Loge de Londres.
• La même Grande Loge de Londres crée, à l’initiative du frère John Theophilus Desaguliers (1683-1744), l’office de Grand Steward ; sorte de grand maître des banquets. Il pourra y avoir douze grands stewards au sein de l’obédience.
• En tenue de grande loge est examinée une demande de secours émanant d’un frère Henry Prichard (futur auteur de la Maçonnerie disséquée). Des frères font alors remarquer que leur propre loge a déjà répondu aux besoins de l’intéressé.
• 1730. - Charles Lennox, duc de Richmond (1707-1750), reçoit à Londres en sa loge The Horn (La Corne) Charles Louis de Secondat, baron de Montesquieu (1689-1755).
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© Guy Chassagnard - Auteur de : La Franc-Maçonnerie en Question (DERVY, 2017),
- Les Constitutions d'Anderson (1723) et la Maçonnerie disséquée (1730) (DERVY, 2018),
- Le Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie (SEGNAT, 2016).
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